Du Larousse ou du Petit Robert je ne retiendrai que la notion de privation , de restriction .
C'est bien là le problème !
Sauf dans les cas très particuliers d'allergie ,d'intolérance ou pathologiques nous ne devrions pas supprimer des familles alimentaires (naturelles bien sûr) sous peine d'éventuelles carences .
Il faut manger de tout avec parcimonie et surtout varier les origines et les sources des apports macro-nutritionnels que sont les lipides , les glucides et les proteines car l'homme est un omnivore.
Si l'humain a pu ainsi survivre aux millénaires il est aujourd'hui en souffrance par la disponibilité d'une alimentation ultra-transformée hypercalorique et cette facilité d'approvisionnement amène à des excès. Cette mise à disposition permanente a fait oublier à l'Homme l’alternance de périodes de disette ou de famine et de périodes d’abondance relative auxqelles il a dû survivre . Seuls ceux qui pouvaient stocker des réserves après une disette survivaient à la famine suivante et transmettaient cette aptitude à leurs
descendants.
Nous possédons donc des gènes :«de la disette» , « le gène ob » Ils sont ,avec un régime restrictif simulant cette disette, stimulés et ils favorisent la prise de poids afin de faire des réserves en prévision d'autres périodes difficiles ! C'est l'effet YOYO !
Autres problématique à cette disponibilité alimentaire,une diminution de l'activité physique journalière, des polluants qui perturbent la physiologie , le stress, la considération secondaire de l alimentation ;tous ces facteurs participent à l'augmentation de la courbe moyenne de poids de la population dans les pays techniquement développés.
A cela une dose de paraître et d'influences et naissent de nombreux régimes alimentaires qui sont tous des échecs car ne peuvent pas être permanents.
L'alimentation est une histoire complexe , culturelle, familiale ,influençable en mauvaises habitudes qu il faut remettre dans la voie du raisonnable.
La science par ses découvertes, nous aide à mettre du sens à ses recommandations afin de les entrevoir en conseils et non en ordre afin de pouvoir adopter de nouvelles règles d'hygiènes alimentaire et de vie pour une santé optimale.
Si des régimes doivent être adoptés, soit du fait de pathologies, de croyances ou d'idéologies, il est toutefois nécessaire de toujours respecter les minimums nécessaires en apports nutritionnels.
C'est le rôle du conseil en nutrition !